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Ma Creuse.....
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Ma Creuse.....
Entre pays d’oil et pays d’oc, le département de la Creuse, rattaché administrativement à la région Limousin et géographiquement au Massif-Central, correspond principalement au territoire de l’ancienne province de la Marche.
Il doit son nom à la rivière Creuse qui le traverse de part en part.
La Creuse bénéficie d’un réseau hydrographique dense et d’une multitude de sources ; ainsi, ne dit-on du Plateau de Millevaches, qu’il est le château d’eau de la France, avec ses 1000 « batz » (sources).
L’eau, présente partout, de la Creuse bien sûr à la Gartempe, en passant par le Thaurion, le Cher, etc ..., mais aussi Vassivière, véritable mer intérieure (1100 ha), l’un des plus grands lacs de France propice aux activités de plein-air, les lacs de Lavaud-Gelade, Méouze, la Chaume, la Cazine, etc ... , tant de sites de pêche bien connus des amateurs.
Sans oublier Evaux-les-Bains, l’unique station thermale du Limousin, connue depuis l’Antiquité, et particulièrement réputée en rhumatologie et phlébologie.
Pays de l’eau, la Creuse est aussi le pays des forêts qui couvrent environ 145 000 ha (soit Œ du territoire départemental), avec essentiellement des feuillus mais aussi des résineux.
Ainsi, la forêt de Chabrières, au sud de GUERET, constitue l’un des plus important massif boisé du département, et aussi probablement l’un des plus beaux du centre de la France. C’est aussi un espace privilégié où granit et légendes s’entremêlent.
Le châtaignier, emblème du Limousin, est très répandu, et utilisé pour la fabrication de bardeaux que l’on retrouve sur les toitures de bon nombre des églises romanes creusoises.
La plus célèbre d’entre-elles, c’est celle de Moutier-d’Ahun, avec ses magnifiques boiseries sculptées du XVIIème siècle, et en particulier son lutrin.
Et que dire du granit, richesse naturelle constituant l’essentiel du sous-sol creusois, et qui a façonné tant d’églises, de maisons et de villages, mais aussi l’histoire des Maçons de la Creuse.
Leur souvenir est bien vivant à MASGOT, où François Michaud, paysan et sculpteur autodidacte du XIXème siècle avait choisi d’embellir son village avec des sculptures à la fois naïves et populaires. Artiste, poète, mais aussi maçon et architecte (il a conçu et réalisé sa seconde maison), François Michaud, c’est un peu le « facteur Cheval » de la Creuse...
Richesses naturelles certes, mais aussi richesses artistiques, avec la tapisserie d’AUBUSSON, l’école impressionniste des peintres de CROZANT, mais aussi l’empreinte de l’écrivain George Sand.
AUBUSSON et FELLETIN se partagent la renommée des « Ateliers de la Marche », haut-lieux de la tapisserie. L’activité, née au XVème siècle, a connu des hauts et des bas, et c’est Jean Lurçat qui dans les années 30 lui redonna un nouveau souffle créatif. Tradition d’art, la tapisserie d’AUBUSSON est toujours bien vivante ; tapis et tapisseries continuent de tomber des métiers, grâce à de nouveaux créateurs et à un savoir-faire unique.
Si les peintres cartonniers se sont intéressés à AUBUSSON, d’autres peintres vinrent chercher l’inspiration dans la vallée de la Creuse, et plus précisément au nord du département ; ce haut-lieu du paysagisme en plein-air a attiré une foule de peintres venus de partout, des plus obscurs aux plus célèbres.
Ainsi Claude MONNET, en 1889, effectua à FRESSELINES sa première grande série, et Armand GUILLAUMIN dispersa de nombreuses vues de la Creuse aux 4 coins du monde.
Aujourd’hui, visiter CROZANT, FRESSELINES, LA CELLE DUNOISE, LE BOURG D’HEM ou ANZEME, c’est retracer le parcours des artistes, retrouver au détour d’un chemin, un site reproduit maintes et maintes fois sur toile ou à l’huile.
Une autre figure connue a fréquenté assidûment la Creuse : c’est bien sur George Sand qui a séjourné au château de BOUSSAC. Elle y a d’ailleurs situé son premier roman champêtre, « Jeanne », et y a découvert, en compagnie de Prosper Mérimée, les tapisseries de « la Dame à la Licorne ».
La Creuse, c’est une terre familiale, colonisée par l’homme, rassurante dans ses paysages et le mode de vie que l’on y trouve.
Il doit son nom à la rivière Creuse qui le traverse de part en part.
La Creuse bénéficie d’un réseau hydrographique dense et d’une multitude de sources ; ainsi, ne dit-on du Plateau de Millevaches, qu’il est le château d’eau de la France, avec ses 1000 « batz » (sources).
L’eau, présente partout, de la Creuse bien sûr à la Gartempe, en passant par le Thaurion, le Cher, etc ..., mais aussi Vassivière, véritable mer intérieure (1100 ha), l’un des plus grands lacs de France propice aux activités de plein-air, les lacs de Lavaud-Gelade, Méouze, la Chaume, la Cazine, etc ... , tant de sites de pêche bien connus des amateurs.
Sans oublier Evaux-les-Bains, l’unique station thermale du Limousin, connue depuis l’Antiquité, et particulièrement réputée en rhumatologie et phlébologie.
Pays de l’eau, la Creuse est aussi le pays des forêts qui couvrent environ 145 000 ha (soit Œ du territoire départemental), avec essentiellement des feuillus mais aussi des résineux.
Ainsi, la forêt de Chabrières, au sud de GUERET, constitue l’un des plus important massif boisé du département, et aussi probablement l’un des plus beaux du centre de la France. C’est aussi un espace privilégié où granit et légendes s’entremêlent.
Le châtaignier, emblème du Limousin, est très répandu, et utilisé pour la fabrication de bardeaux que l’on retrouve sur les toitures de bon nombre des églises romanes creusoises.
La plus célèbre d’entre-elles, c’est celle de Moutier-d’Ahun, avec ses magnifiques boiseries sculptées du XVIIème siècle, et en particulier son lutrin.
Et que dire du granit, richesse naturelle constituant l’essentiel du sous-sol creusois, et qui a façonné tant d’églises, de maisons et de villages, mais aussi l’histoire des Maçons de la Creuse.
Leur souvenir est bien vivant à MASGOT, où François Michaud, paysan et sculpteur autodidacte du XIXème siècle avait choisi d’embellir son village avec des sculptures à la fois naïves et populaires. Artiste, poète, mais aussi maçon et architecte (il a conçu et réalisé sa seconde maison), François Michaud, c’est un peu le « facteur Cheval » de la Creuse...
Richesses naturelles certes, mais aussi richesses artistiques, avec la tapisserie d’AUBUSSON, l’école impressionniste des peintres de CROZANT, mais aussi l’empreinte de l’écrivain George Sand.
AUBUSSON et FELLETIN se partagent la renommée des « Ateliers de la Marche », haut-lieux de la tapisserie. L’activité, née au XVème siècle, a connu des hauts et des bas, et c’est Jean Lurçat qui dans les années 30 lui redonna un nouveau souffle créatif. Tradition d’art, la tapisserie d’AUBUSSON est toujours bien vivante ; tapis et tapisseries continuent de tomber des métiers, grâce à de nouveaux créateurs et à un savoir-faire unique.
Si les peintres cartonniers se sont intéressés à AUBUSSON, d’autres peintres vinrent chercher l’inspiration dans la vallée de la Creuse, et plus précisément au nord du département ; ce haut-lieu du paysagisme en plein-air a attiré une foule de peintres venus de partout, des plus obscurs aux plus célèbres.
Ainsi Claude MONNET, en 1889, effectua à FRESSELINES sa première grande série, et Armand GUILLAUMIN dispersa de nombreuses vues de la Creuse aux 4 coins du monde.
Aujourd’hui, visiter CROZANT, FRESSELINES, LA CELLE DUNOISE, LE BOURG D’HEM ou ANZEME, c’est retracer le parcours des artistes, retrouver au détour d’un chemin, un site reproduit maintes et maintes fois sur toile ou à l’huile.
Une autre figure connue a fréquenté assidûment la Creuse : c’est bien sur George Sand qui a séjourné au château de BOUSSAC. Elle y a d’ailleurs situé son premier roman champêtre, « Jeanne », et y a découvert, en compagnie de Prosper Mérimée, les tapisseries de « la Dame à la Licorne ».
La Creuse, c’est une terre familiale, colonisée par l’homme, rassurante dans ses paysages et le mode de vie que l’on y trouve.
Re: Ma Creuse.....
Bonjour à toutes et tous.
Je vais vous raconter mon voyage en Creuse,car j'avais retrouvé ma Marraine que
j'avais perdu de vue depuis 60 ans,et ce grace à des amis virtuels sur le net.
L'histoire commence en 1942,ou les communes de Paris et région Parisienne doivent
évacuer tous les enfants avant les grands bombardements.
Rassemblement de ces enfants devant les mairies,transport à la gare d'Austerlitz
en bus ensuite par train à La Souterraine (Creuse).
Là,les familles choisisent au hasard un enfant.
C'est comme celà que j'arrive dans une famille à Bénévent L'Abbaye,hiver 42/43.
En 1945 j'ai été baptisé à Bénévent,et donc j'ai depuis cette date un Parrain et une
Marraine.
Ensuite les aléas de la vie ont fait que nous nous sommes perdus de vue.
En 2004,S ouvre un sujet sur le Limousin et nous avons discutés de choses et
d'autres;et Anne Marie dit qu'elle connait bien la région dont elle est originaire,et cite
la commune de Bénévent,je lui envoye un message,et me répond que ma
Marraine y demeure toujours,mais pas à la même adresse, Après recherche j'ai son adresse son téléphone et correspond avec elle depuis.
C'est une très jolie dame que j'ai retrouvée en 2005,de 84 ans.
Après des petits soucis de santé nous décidons mon épouse et moi même de
partir 4 jours en septembre,entre deux scéances de kiné.
C'était trop court, 4 jours pour ratrapper 60 ans,mais j'attend l'année prochaine pour y
retourner; en espérant que notre santé soit tip top!!
Malheureusement en 2007 elle est décèdée,mais j'espère toujours y retourner.
Je vais vous raconter mon voyage en Creuse,car j'avais retrouvé ma Marraine que
j'avais perdu de vue depuis 60 ans,et ce grace à des amis virtuels sur le net.
L'histoire commence en 1942,ou les communes de Paris et région Parisienne doivent
évacuer tous les enfants avant les grands bombardements.
Rassemblement de ces enfants devant les mairies,transport à la gare d'Austerlitz
en bus ensuite par train à La Souterraine (Creuse).
Là,les familles choisisent au hasard un enfant.
C'est comme celà que j'arrive dans une famille à Bénévent L'Abbaye,hiver 42/43.
En 1945 j'ai été baptisé à Bénévent,et donc j'ai depuis cette date un Parrain et une
Marraine.
Ensuite les aléas de la vie ont fait que nous nous sommes perdus de vue.
En 2004,S ouvre un sujet sur le Limousin et nous avons discutés de choses et
d'autres;et Anne Marie dit qu'elle connait bien la région dont elle est originaire,et cite
la commune de Bénévent,je lui envoye un message,et me répond que ma
Marraine y demeure toujours,mais pas à la même adresse, Après recherche j'ai son adresse son téléphone et correspond avec elle depuis.
C'est une très jolie dame que j'ai retrouvée en 2005,de 84 ans.
Après des petits soucis de santé nous décidons mon épouse et moi même de
partir 4 jours en septembre,entre deux scéances de kiné.
C'était trop court, 4 jours pour ratrapper 60 ans,mais j'attend l'année prochaine pour y
retourner; en espérant que notre santé soit tip top!!
Malheureusement en 2007 elle est décèdée,mais j'espère toujours y retourner.
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» Mardi 8 juillet 2014.
Mar 8 Juil 2014 - 8:46 par Andy Paname